Une frappe de drone israélienne a tué un civil dans le sud du Liban, une nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hezbollah.
Dans un communiqué publié jeudi 11 septembre, le ministère libanais de la Santé publique a indiqué qu’un drone israélien avait ciblé une moto sur la route reliant les villes d’Aïn Baal et de Bazourieh, toutes deux situées dans le gouvernorat Sud-Liban. La frappe a coûté la vie à une personne.
Une attaque de drone israélienne similaire a blessé une autre personne mardi dans le sud de Beyrouth, la capitale libanaise.
L’armée israélienne a, en outre, mené des frappes aériennes sur l’est du Liban lundi, tuant cinq personnes et en blessant cinq autres.
S’exprimant mercredi, le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem, a déclaré qu’Israël cherchait à occuper le Liban, mais qu’il était « aujourd’hui dissuadé et ne parvenait pas à réaliser ses projets ».
Dans la foulée, le cheikh Qassem a souligné que la Résistance libanaise avait joué un rôle crucial dans la formation d’une « barrière impénétrable » contre Israël.
Israël a lancé son agression contre le Liban en octobre 2023 à la suite des frappes aériennes pro-palestiniennes du Hezbollah contre les territoires occupés.
Le régime sioniste a toutefois été contraint d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah après avoir échoué à mettre fin aux opérations de la Résistance libanaise et à le paralyser comme il l’espérait.
Depuis le début du cessez-le-feu le 27 novembre 2024, Israël a mené des frappes quasi quotidiennes sur le Liban et violé la souveraineté de ce pays à des milliers de reprises.
Le régime de Tel-Aviv maintient également son occupation sur cinq points stratégiques dans le sud du Liban, lui permettant une vue dominante sur la région.